La crédibilité de la médiation est remise en cause.
Le 21 septembre 2017, la Communauté de Communes des Pyrénées Audoises (CCPA) validait par un vote, la reprise en régie directe à compter du 1er janvier 2018, de la gestion de la crèche halte-garderie Vanille et chocolat de Chalabre, et la crèche multi-accueil Les petites bulles de Ste Colombe-sur-l'Hers. Depuis lors, le motif invoqué pour justifier cette prise de décision, - erreurs de gestion -, devait être réfuté, audit à l’appui, avant que la CCPA ne s’engage à rétablir la gestion des crèches par l’association. L’autre point de friction, que chacun pensait également réglé, porte sur le montant des subventions allouées, montants actés, aujourd’hui remis en cause. A l’écoute de ce qui s’apparente à un double langage, l’association Vanille et Chocolat et les parents, montent une fois encore au créneau, et manifestent leur exaspération :
« Suite à la parution de l’article dans l’Indépendant du 14 avril, les parents, l’équipe pédagogique et le gestionnaire de l’association Vanille et Chocolat ont souhaité se réunir pour faire part de leur indignation face aux dires de M. Christian Maugard, vice-président de la Commission Solidarité au sein de la Communauté de Communes des Pyrénées Audoises (CCPA).
En effet, ce dernier soulève que « la proposition n’est pas réaliste », tout en pointant des « problèmes de gestion » et un « manque d’informations de la part des gestionnaires ». Christian Maugard, mandaté par M. Francis Savy, président de la CCPA, a pris en charge la médiation entre l’association et la CCPA.
Or, à l’issue de la rencontre du 19 février dernier, avec les différents partenaires - CAF, expert comptable, commissaire aux comptes, élus du Kercorb (MM. Jean-Jacques Aulombard et Thierry Couteau) et les techniciens de la CCPA (Mme Karine Gonzalez) - et en présence de parents au titre d’observateurs -, il a été convenu que M. Christian Maugard transmette les éléments qui démontrent la nécessité du versement d’une subvention de 133 000 € pour le fonctionnement pérenne et serein de l’association, et donc des deux structures d’accueil de Chalabre et Ste Colombe-sur-l’Hers.
A notre grand étonnement, lors de la parution de l’article du 14 avril, c’est tout le contraire qui a été donné.
Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, sans que soit prise en compte une gestion saine validée par un expert comptable et un commissaire aux comptes, sous le contrôle de la CAF et de la PMI.
Nous nous interrogeons sur la crédibilité et la finalité de cette « médiation », mais aussi sur la réelle volonté de la CCPA de permettre à l’association de fonctionner normalement ».